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Le Chiendent

16 janvier 2011

Que nous réserve 2011? Serge-Jean Charles

Que nous réserve 2011?

 

Serge-Jean Charles

SAINT-LIBOIRE — Bien que l’année 2011 soit déjà bien entamée, il n’est pas trop tard pour faire ses prédictions. Le Chiendent a donc sorti sa boule de cristal en vue d’aider ses lecteurs à se préparer au mieux… comme au pire.

• Qu’on se le tienne pour dit, il n’y aura pas d’enquête sur l’industrie de la construction au Québec en 2011. Compte tenu que les infrastructures québécoises tombent en morceaux depuis déjà assez longtemps, il serait mal venu d’interrompre les travaux et de retourner en appel d’offres, et ce, pour une banale histoire de suspicion de collusion ou de corruption qui sera oubliée en 2012.

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• Les mots enveloppe brune seront bannis à l’Assemblée nationale. Pour en contourner l’utilisation, certains pourront employer «contenant de papier de forme rectangulaire de couleur beige», puisque l’Assemblée nationale ne pourra jamais évincer le mot beige de son vocabulaire, au risque de se mettre à dos tous ses actuaires. 

• Comme Money for Nothing de Dire Straits, la chanson Je suis une tapette de Paolo Noël et le livre Osti de fif! de Jasmin Roy seront interdits de cité à la radio, à la télé et dans tout autre média par le Conseil des normes de la radiotélévision, à moins qu’on en change respectivement les paroles et le titre. Quant à l’emploi de tapette à mouches sur les ondes des radios et des télévisions, il risque fort d’être révisé vers, disons, juillet.

• TVA rediffusera Des nouvelles de Céline au moins trois fois avant 2012. Au cas où quelqu’un l’aurait manquée.

• Les employés du Journal de Montréal seront toujours en lock-out, tandis que l’agence QMI connaîtra une expansion remarquable.

Les projets de loi canadiens sur les droits d’auteur, sur le registre des armes à feu et sur le financement des partis politiques obtiendront l’appui unanime du Parti libéral du Canada, vu que Michael Ignatieff ne sera pas prêt pour se lancer dans des élections.

• Denis Lévesque invitera la palourde royale à venir se confier à son émission sur les fous rires qu’elle aprovoqués à Des kiwis et des hommes. Faire rire de soi à cause de son apparence laisse des traces. Promesse d’entrevue exclusive et d’images diffusées en boucle au cours de l’entrevue.

La reconstruction d’Haïti sera terminée en mai. La boule de cristal ne précise toutefois pas l’année.

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• Le chanteur Sylvain Cossette dans un énième album revisitera, entre autres, The Dance of the Ducks, de Nathalie Simard, Step, Step, Step, Little Frog, de Passe-Partout,  et  Oh yes, we have vegetables, de Mary Travers dite «La Bolduc».

Le maire Labeaume n’aura réalisé aucun de ses projets. Il aura abandonné les Olympiques pour une course de motoneiges en 2018  et le nouvel amphithéâtre pour un jeu de poches multifonctionnel. Plus accessibles.

Bonne année 2011 à tous de la part du Chiendent!

 

 

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7 janvier 2011

Fini l’activité physique, bonjour la paresse!

 

Fini l’activité physique, bonjour la paresse!

 

Serge-Jean Charles

OTTAWA — Après l’abus de tourtière, de ragoût de boulettes et d’autres mets typiques du temps des fêtes, plusieurs ont pris comme résolution du Nouvel An de faire plus de sport. Mais les plus paresseux seront heureux d’apprendre que le gouvernement canadien s’apprête à assouplir ses recommandations en matière d’activités physiques.

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Cette idée de revoir à la baisse le temps consacré à la pratique de telles activités (de soixante à trente minutes quotidiennes pour les adultes et de quatre-vingt-dix minutes à soixante pour les enfants) est le fruit d’une décision brièvement discutée au Conseil des ministres du Canada, d’après une source fiable.

Selon cette source, le premier ministre Stephen Harper aurait eu vent d’une étude d’un chercheur de l’Université de Calgary qu’il considère comme «dangereuse pour son gouvernement». L’étude en question porte sur le fait que l’activité sportive pourrait contribuer à maintenir ou à améliorer les capacités mentales ainsi qu’à prévenir la maladie d’Alzheimer.

Pour M. Harper, l’aptitude à assimiler, à comprendre et à analyser l’information ainsi que la capacité à se rappeler des erreurs du passé constituent une menace pour la droite. D’autant plus qu’elle pourrait mener les Canadiens à remettre en question son autorité et à nuire à son projet de gouvernement majoritaire aux prochaines élections.

Ainsi, de réduire le temps recommandé à la pratique d’activités sportives pourrait lui être profitable à moyen et long terme, selon notre source. Le Conseil des ministres envisagerait même suggérer dans les prochains mois, quand la recommandation sera devenue norme, voire oubliée, d’abaisser de nouveau les standards.

couch_0À l’été 2011, il serait fortement suggéré de se prélasser sur les terrasses trois heures par jour; en 2012, de ne plus sortir de chez soi, sauf pour travailler; en 2013, de se faire greffer un téléviseur et de boire quotidiennement un litre de gros gin.

Le Parti conservateur entend de la sorte rallier bon nombre de nouveaux partisans. Dans sa démarche, il obtiendrait d’ailleurs l’appui du chef de l’Action démocratique du Québec, Gérard Deltell, et des animateurs Mario Dumont, Richard Martineau et Jeff Fillion.

Par ailleurs, interrogé discrètement par notre source sur la possibilité d’une reprise de la Marche bleue et de la construction d’un nouvel amphithéâtre à Québec, M. Harper aurait répondu, en riant, que «lorsque la Marche bleue sera renommée le Blue Couch Surfing, il sera prêt à discuter sérieusement d’une participation au financement du fédéral pour la construction du nouvel amphithéâtre. Dans la mesure, surtout, où celui-ci sera baptisé le Salon du pain, des jeux et du formol». 

 

23 décembre 2010

Labeaume renonce au Forum universel des cultures

 

Labeaume renonce au Forum universel

des cultures

 

Serge-Jean Charles

QUÉBEC — Le maire de Québec, Régis Labeaume, a décidé de renoncer à une présentation commune du Forum universel des cultures en 2016. La ville d’Amman, en Jordanie, organisera donc seule l’événement.

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Après avoir investi 150 000 $ dans la candidature de la ville et avoir tenté de vendre le projet auprès de la population avec autant de conviction qu’un PM niant la nécessité de lancer une commission d’enquête sur «l’industrie de la corruption», le maire a choisi de faire marche arrière. «Quand un projet devient une réalisation, ça ne fonctionne plus. Le citoyen a plus besoin de rêver que de voir la facture», a philosophé Régis Labeaume, mettant de toute évidence à l’avant-plan l’intérêt du citoyen, ce qui est tout à son honneur.

Étant plus à l’aise dans le lancement de l’idée en l’air, discipline fort appréciée et hautement maîtrisée par le premier magistrat, celui-ci se voit mal mener un projet à terme. Amphithéâtre, Jeux olympiques, salle de spectacle Le Diamant, etc., sans parler des défunts Paysages suspendus (sculpture de bulles de béton sur Dufferin-Montmorency) et des travaux avortés de Clotaire Rapaille pour refaire l’image de la capitale, tant qu’ils restent sous forme de projets, personne n’y trouve à redire, selon lui.

«Il faut rêver la capitale, pis pour ça, ça prend des idées. J’en ai», a justifié M. Labeaume. En effet, au chapitre de ses réalisations, le compte est de zéro. Et il est en passe de demeurer le même pour 2011. Ce qui réjouit au plus haut point le maire, qui estime ainsi pouvoir poursuivre dans la même voie, constatant qu’elle porte fruit, ne serait-ce que pour le maintien de sa toujours très impressionnante cote de popularité auprès des citoyens.

Considéré comme «le plus beau projet» de la ville, la construction d’un nouvel amphithéâtre fera encore couler beaucoup d’encre, d’après l’homme de petite taille à l’esprit hyperactif. «Tant que ça coûte pas une cenne au contribuable, tout le monde est prêt à embarquer. Et les médias font une très bonne job pour alimenter tous mes projets sans qu’on ait à payer pour les études de faisabilité», a-t-il résumé, satisfait.

Au terme de la mêlée de presse, monsieur le maire a laissé entendre que Québec aurait à tout le moins un carrousel pas plus tard qu’entre 2022 et 2054. Il n’a pu confirmer cependant si l’attraction sera permanente, combien elle coûtera et si les chevaux et le mécanisme auront besoin d’être restaurés d’ici là. Mais il assure que les feux d’artifice seront au rendez-vous pour en souligner l’ouverture.

Voilà pour le maire Labeaume un premier projet qui sera réalisé dans un délai qu’il considère comme des plus raisonnables, ayant toujours à l’esprit que le citoyen de Québec, quoi qu’on en pense, vit plus d’espoir que de concret. 

 

13 novembre 2010

Procès Pierre Karl Péladeau c. Sylvain Lafrance

 

Procès Pierre Karl Péladeau c. Sylvain Lafrance

Julie Snyder a de la grosse peine

 

imagesSerge-Jean Charles

MONTRÉAL — C’était au tour de la conjointe de Pierre Karl Péladeau, l’animatrice Julie Snyder, de témoigner hier lors du procès en diffamation intenté par «l’homme de [sa] vie» et «père de [ses] enfants» contre Sylvain Lafrance, vice-président de Radio-Canada. 

La poursuite de 700 000 $ pour dommages moraux et exemplaires a pour origine l’emploi du mot voyou par M. Lafrance pour qualifier l’attitude de M. Péladeau après que ce dernier eut annoncé, en 2007, que Vidéotron allait mettre un terme à ses paiements au Fonds canadien de télévision.

Mme Snyder s’est montrée émotive lors de l’audience. «Si j’avais un magasin de tartes aux pommes, il [PKP] me les achèterait toutes», a-t-elle mentionné d’entrée de jeu. Il est à noter que la recette de la tarte aux pommes de Julie sera publiée prochainement dans le 7 jours et diffusée à l’émission Clodine, a-t-on appris.

La femme de 43 ans a poursuivi, la voix tremblante, en révélant à l’audience la définition du mot voyou. Sidérée, celle-ci est tombée en bas de sa robe ballon, a-t-elle dit.

Visiblement, ce mot ne fait pas partie du vocabulaire usuel de la jeune famille, préférant plutôt parler de soif démesurée de profits, de cotes d’écoute, de contrôle de l’information et de convergence payante et efficace. Les cadres du Journal de Montréal ont d’ailleurs confirmé que jamais leur patron n'avait proféré ou n’aurait même pensé à proférer cette insulte abjecte aux syndiqués en lock-out. Il utiliserait plutôt des mots tendres à leur endroit, comme «chose», «eux autres» et «plantes vertes».

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La Démone a aussi cru bon de raconter l’histoire de sa carrière, depuis ses débuts en 1983 jusqu’à Star Académie, et ce, dans les moindres détails, pour bien démontrer que son conjoint n’est en rien un voyou. Une biographie autorisée de Mme Snyder sera d’ailleurs publiée aux éditions Libre Expression prochainement, nous a-t-on laissé entendre.

De plus, il sera possible de revoir les meilleurs moments du procès sur illico, qui seront également disponibles gratuitement en DVD au Superclub Vidéotron à l’achat d’un forfait câble-téléphonie-Internet-Journal de Montréal ou Québec-amphithéâtre de Québec, etc. (d’autres conditions s’appliquent***).

Dans ce procès, rien n’est donc laissé au hasard sans subtilité aucune, a saisi Le Chiendent.

 

5 novembre 2010

Régis Labeaume serait-il bipolaire? Des experts

Régis Labeaume serait-il bipolaire?

Des experts se prononcent

 

Serge-Jean Charles

QUÉBEC — Régis Labeaume s’emporte, puis le lendemain atténue ses propos ou s’excuse. Chaque fois, le scénario se répète. Le maire de Québec souffrirait-il d’un trouble bipolaire? Des experts se prononcent.

images_1Ce n’est pas la première fois que la question est soulevée. Depuis le début de son mandat, M. Labeaume a souvent perdu son sang-froid avant de revenir sur ses paroles. Que l’on pense à l’incident Isabelle Porter, journaliste du Devoir, qu’il avait invectivée en conférence de presse, ou encore, plus récemment, aux insultes proférées à l’endroit de ses fonctionnaires concernant le projet de voie réservée pour les autobus du Réseau de transport de la Capitale sur l’autoroute Robert-Bourassa.

Un médecin de l’hôpital Robert-Giffard est catégorique : «Le bonhomme a besoin de lithium, pis vite!» Plus nuancé, un de ses collègues avance plutôt que le premier magistrat souffrirait d’un trouble narcissique couplé à une propension despotique. «Le traitement dont il aurait besoin serait tout simplement de se faire greffer des oreilles et coudre les lèvres jusqu’à la fin de son mandat, afin d’éviter des dégâts sans issue», suggère-t-il.

Par ailleurs, selon des psychologues interrogés, Régis Labeaume serait atteint d’un grave «populisme entrepreneurial» qui orienterait ses émotions et donc ses décisions dans cette seule perspective. Il serait ainsi difficile, voire impossible, pour lui de joindre «le gros bon sens», dont il se croit garant, aux décisions réfléchies, ce qui causerait, entre autres, ses écarts de langage, vu la grande distance émotive qu’imposent les deux attitudes, que devrait pourtant pouvoir concilier tout élu.

Les experts rencontrés soupçonnent en outre d’autres maires d’être atteints soit de bipolarité, soit de trouble narcissique ou encore de «populisme entrepreneurial». Le maire de Saguenay, Jean Tremblay, et celui de Laval, Gilles Vaillancourt, sont notamment visés par ces experts. Ni l’un ni l’autre n’ont rappelé Le Chiendent à ce sujet.

Un psychiatre de l’Institut Pinel, à Montréal, a laissé entendre qu’il entamait une étude sur la «mairite aiguë», nouvelle maladie en forte progression en voie d’être répertoriée et qui s’expliquerait par une combinaison des états mentionnés précédemment. Les conclusions de l’étude sont attendues pour les prochaines élections municipales. 

 

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28 octobre 2010

Réseau Liberté-Québec Jeff Fillion souhaite que

Réseau Liberté-Québec

 

Jeff Fillion souhaite que le mouvement

soit rebaptisé Réseau Libarté-Pirate


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Serge-Jean Charles

QUÉBEC — À la suite de la rencontre de dimanche dernier à Québec des membres du nouveau mouvement de droite Réseau Liberté-Québec, l’ancien morningman de CHOI Radio X Jeff Fillion propose déjà de le rebaptiser «Réseau Libarté-Pirate».

La rencontre à laquelle ont participé un important nombre de partisans de la droite dite «citoyenne» avait pour but de lancer publiquement les premières bases du mouvement. Les cofondateurs Joanne Marcotte et Éric Duhaime n’étaient pas peu fiers de compter M. Fillion dans leurs rangs, se disant du même souffle prêts à réviser le nom du mouvement, si ce dernier souhaitait en devenir le chef, advenant la conversion du Réseau en parti politique.

Jean-François Fillion a expliqué, devant une assistance avide d’idées éculées, que «de changer Liberté pour Libarté consoliderait les appuis au mouvement, en faisant appel à tous ces auditeurs affamés d’idéaux qu’[il a nourris] à la petite cuiller pendant des années».

Et pourquoi Pirate? a demandé timidement le journaliste du Chiendent. «Parce qu’il faut pirater la maudite gaugauche à marde!» a-t-il hurlé sous un tonnerre d’applaudissements. Au terme de son discours, un citoyen venu spécialement d’Hérouxville est même sorti en transe, dans un panier d’épicerie poussé par des employés non syndiqués d’une multinationale américaine dont il faut taire le nom, semble-t-il.

Le chef de l’Action démocratique, Gérard Deltell, est venu appuyé l’animateur de RadioPirate et la naissance du mouvement : «Il est temps de vénérer les riches et de cracher sur les pauvres. Il est temps, oui, que la classe moyenne se lève pour espérer avoir enfin une voix et en arracher encore plus qu’elle en arrache déjà lorsque la droite sera au pouvoir!» C’est à ce moment que Mme Marcotte a essuyé une larme, visiblement touchée par les propos de l’ex-journaliste Deltell.

Joint dans ses bureaux, Jean-Marie LePen, chef du Front national, en France, s’est dit enthousiaste à l’idée de trouver des alliés au Québec, «pourvu qu’ils restent chez eux», a-t-il précisé, après avoir demandé avec insistance si la province comptait beaucoup d’Arabes dans sa population. 

 

18 octobre 2010

Showbizz «Vivre dans la nuit» Sandra Dorion

Showbizz

«Vivre dans la nuit»

Sandra Dorion s’explique enfin

 

Serge-Jean Charles

 MONTRÉAL — L’ex-chanteuse de l’ex-groupe Nuance, qui a connu un vif succès au Québec dans les années 1980, a décidé de faire le point sur les paroles du hit «Vivre dans la nuit».

Interrogée à savoir pourquoi elle avait attendu si longtemps pour en révéler le sens profond, Mme Dorion explique que le moment était venu pour elle de démontrer à quel point le texte est toujours d’actualité. «Les horaires de 9 à 5 sont de moins en moins fréquents», a-t-elle dit, de prime abord.

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«À 4 h du matin, beaucoup de gens sont encore sur le chemin. Ils travaillent pour leur gagne-pain, et c’est leur destin», a-t-elle poursuivi. Par ailleurs, selon elle, les conjoints qui n’ont pas le même horaire de travail peuvent en souffrir. «Il arrive qu’au retour des travailleuses de nuit, leur chum soit couché, que dans une heure il aille travailler […]. On se demande toujours alors s’il s’ennuie.»

D’après l’experte en travail nocturne, pour avoir longtemps chanté dans les bars jusqu’aux petites heures, parfois la situation peut devenir insoutenable pour le conjoint ou la conjointe. Elle se rappelle d’un soir où elle était assise à une chaise et qu’il était temps qu’elle se déniaise. «Comment lui expliquer qu’il devra l’accepter?» a-t-elle fredonné, de toute évidence nostalgique d’un succès révolu. Mais, selon elle, «c’est à lui de décider de rester ou de s’en aller-er-er».

Sandra Dorion tient cependant à préciser que la personne qui occupe un travail de nuit peut y trouver une certaine satisfaction. «Vivre dans la nuit, c’est de même [sic] que je veux faire ça, c’est une job comme toutes les autres», disent plusieurs personnes, selon elle, prenant à témoin sa meilleure chum de fille, infirmière, vénérant son horaire de nuit mais venant de se faire quitter par son travailleur de jour de mari.

Toujours en quête d’un sous-texte, d’une métaphore, d’une quelconque révélation, si petite soit-elle, le journaliste du Chiendent a dû fortement insister auprès de Mme Dorion pour qu’elle aille au-delà des faits énoncés dans le désormais ver d’oreille «Vivre dans la nuit», tel qu’elle l’avait annoncé au moment de le contacter.

Mais la dame à l’ex-crinière de fauve a mis fin abruptement à l’entrevue en lançant : «Il est l’heure d’aller me coucher.» Il n’était pourtant que 18 h. 

 

16 octobre 2010

Du Botox contre la… migraine Et bientôt du Viagra

Du Botox contre la… migraine

Et bientôt du Viagra contre les cheveux gras


Serge-Jean Charles

WASHINGTON — La Food and Drug Administration approuvait hier l’utilisation du Botox pour traiter la migraine chronique. De plus, il semblerait que, dans un avenir rapproché, il sera permis d’employer du Viagra pour vaincre les problèmes de chevelure graisseuse, selon ce qu’a appris Le Chiendent.

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La première étude clinique, portant sur quelque 1 300 patientes, a permis de constater que toutes les grandes consommatrices de Botox, produit phare du laboratoire Allergan, n’avaient plus eu de maux de tête depuis qu’elles avaient commencé les injections.

Madonna, Meg Ryan et Nicole Kidman, entre autres, ont confirmé au journaliste du Chiendent que, depuis de nombreuses années, elles ne pouvaient plus utiliser l’excuse par excellence — «j’ai mal à’ tête» — pour se soustraire à leur devoir conjugal. Malheureusement, il a été impossible de déceler sur leur visage la joie ou la tristesse qu’a suscitée cette confidence. 

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Il semblerait par contre que la seconde étude ait été plus difficile à mener, étant donné que la plupart des utilisateurs de Viagra connaissent des problèmes importants de calvitie. Faute de participants, plusieurs musiciens de groupes heavy metal et de pop metal auraient donc été invités à participer à l’étude contre quelques contrats de disques best-of et spectacles souvenirs, ce qui aurait permis d’atteindre assez rapidement le nombre requis pour poursuivre les analyses.

Le résultat a été concluant pour les membres de KISS, notamment. Joints à une danse organisée pour un groupe du troisième âge, ceux-ci ont dit apprécier grandement les effets combinés du Viagra, tant pour le rétablissement du rapport gras-teinture de leur ondoyante chevelure que pour leur nouvelle vitalité «au bas du corps». 

 

13 octobre 2010

Journal de Montréal 10,7 % des employés en

 

Journal de Montréal

10,7 % des employés en lock-out

acceptent les offres de Quebecor

 

Serge-Jean Charles

MONTRÉAL — Le président-directeur général de Quebecor, Pierre Karl Péladeau, cachait difficilement sa joie d’avoir obtenu, mardi, l’appui de 10,7 % des employés en lock-out du Journal de Montréal, en ce qui a trait, notamment, aux coupes massives de postes et aux indemnités de départ assorties d’une obligation de non-concurrence pendant six mois.

M. Péladeau prévoit ainsi être en mesure de mettre un terme au conflit de travail dans un horizon de huit ans. «Si l’on gagne 10 % des votes en faveur de notre généreuse proposition tous les deux ans, nous atteindrons les 50 % nécessaires en 2018», a-t-il envisagé, affichant un large sourire. Il n’est pas dans les plans de Quebecor de présenter une autre proposition aux employés d’ici là.

Par ailleurs, le pdg a affirmé qu’il serait prêt à embaucher une partie des employés mis à pied pour la construction, pour la billetterie ainsi que pour l’entretien ménager de «son» amphithéâtre multifonctionnel, à Québec, si son projet devait se concrétiser, et ce, en respectant les compétences de chacun. De plus, dans l’éventualité où M. Péladeau achèterait une franchise de la Ligue nationale de hockey, le nombre d’emplois offerts augmenterait, selon lui.

Ainsi, pour une quinzaine de dollars l’heure et à temps partiel, les ex-employés du Journal de Montréal qui le désireraient pourraient rester dans l’empire. Par exemple, ceux qui seraient assignés au vestiaire de la nouvelle équipe de hockey auraient pour tâche de lacer les patins des joueurs, de polir leur casque et de les nourrir à la petite cuiller. En outre, des rabais sur les hots-dogs servis au futur amphithéâtre leur seraient accordés chaque fois qu’ils parleraient en bien de TVA, du 7 jours, du Journal de Montréal, du Journal de Québec, du Lundi, de Dernière heure, de Clin d’œil, d’Archambault, du SuperClub Vidéotron, de Libre Expression, etc. 

Ceux qui oseraient, cependant, émettre quelque commentaire négatif que ce soit «devront prendre leur trou», a conclu, menaçant, le on ne peut plus sympathique pdg, qui vient de mettre la main sur la mine San José, au Chili. 

 

9 octobre 2010

Le prix Nobel de la mauvaise foi décerné à

 

Le prix Nobel de la mauvaise foi décerné

à Stephen Harper

 

Serge-Jean Charles

OSLO — C’est sans aucune surprise que le prix Nobel de la mauvaise foi a été décerné, hier, à Oslo, au premier ministre du Canada, Stephen Harper.

Étaient aussi en lice pour ce Nobel prisé par plusieurs politiciens de la planète une bonne partie des membres de son parti. Mais le chef conservateur a su gagner au fil d’arrivée sur les Jim Flaherty (Finances), Jim Prentice (Environnement) et Peter MacKay (Défense), notamment.

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Le comité Nobel a affirmé ne pas avoir eu à délibérer longuement. «Cela allait de soi», a-t-il laissé savoir, puisque «le parcours politique de M. Harper est notoire en la matière».  

Sans contredit, ses politiques en matière de défense, son contrôle de l’information, sa mainmise sur sa députation, ses coupes soutenues dans les programmes gouvernementaux et, plus récemment, son acharnement à vouloir abolir le registre des armes à feu malgré un vote majoritaire des Communes en faveur de son maintien, entre autres choses, lui ont permis d’obtenir la haute distinction.

Chaudement félicité par son ami George W. Bush, M. Harper n’a pas eu droit aux mêmes éloges de l’actuel président des États-Unis, Barack Obama. Ce dernier s’est dit déçu, comme plusieurs autres politiciens d’ailleurs, dont Nicolas Sarkozy, de n’avoir pas obtenu le prix à sa place. Après avoir obtenu le prix Nobel de la paix l’an dernier, M. Obama a signifié qu’il aurait été «normal» d’obtenir celui de la mauvaise foi cette année, étant donné que les choses ont peu avancé en matière de règlements de conflits depuis.

Après avoir savouré sa victoire devant un auditoire patient, tout en affichant autant d’émotions qu’un portrait-robot, Stephen Harper a clos son discours de remerciements à l'endroit du comité Nobel par  un «Yes, we can’t». Il n’aurait pas su mieux dire. 

 

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