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Le Chiendent
18 octobre 2010

Showbizz «Vivre dans la nuit» Sandra Dorion

Showbizz

«Vivre dans la nuit»

Sandra Dorion s’explique enfin

 

Serge-Jean Charles

 MONTRÉAL — L’ex-chanteuse de l’ex-groupe Nuance, qui a connu un vif succès au Québec dans les années 1980, a décidé de faire le point sur les paroles du hit «Vivre dans la nuit».

Interrogée à savoir pourquoi elle avait attendu si longtemps pour en révéler le sens profond, Mme Dorion explique que le moment était venu pour elle de démontrer à quel point le texte est toujours d’actualité. «Les horaires de 9 à 5 sont de moins en moins fréquents», a-t-elle dit, de prime abord.

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«À 4 h du matin, beaucoup de gens sont encore sur le chemin. Ils travaillent pour leur gagne-pain, et c’est leur destin», a-t-elle poursuivi. Par ailleurs, selon elle, les conjoints qui n’ont pas le même horaire de travail peuvent en souffrir. «Il arrive qu’au retour des travailleuses de nuit, leur chum soit couché, que dans une heure il aille travailler […]. On se demande toujours alors s’il s’ennuie.»

D’après l’experte en travail nocturne, pour avoir longtemps chanté dans les bars jusqu’aux petites heures, parfois la situation peut devenir insoutenable pour le conjoint ou la conjointe. Elle se rappelle d’un soir où elle était assise à une chaise et qu’il était temps qu’elle se déniaise. «Comment lui expliquer qu’il devra l’accepter?» a-t-elle fredonné, de toute évidence nostalgique d’un succès révolu. Mais, selon elle, «c’est à lui de décider de rester ou de s’en aller-er-er».

Sandra Dorion tient cependant à préciser que la personne qui occupe un travail de nuit peut y trouver une certaine satisfaction. «Vivre dans la nuit, c’est de même [sic] que je veux faire ça, c’est une job comme toutes les autres», disent plusieurs personnes, selon elle, prenant à témoin sa meilleure chum de fille, infirmière, vénérant son horaire de nuit mais venant de se faire quitter par son travailleur de jour de mari.

Toujours en quête d’un sous-texte, d’une métaphore, d’une quelconque révélation, si petite soit-elle, le journaliste du Chiendent a dû fortement insister auprès de Mme Dorion pour qu’elle aille au-delà des faits énoncés dans le désormais ver d’oreille «Vivre dans la nuit», tel qu’elle l’avait annoncé au moment de le contacter.

Mais la dame à l’ex-crinière de fauve a mis fin abruptement à l’entrevue en lançant : «Il est l’heure d’aller me coucher.» Il n’était pourtant que 18 h. 

 

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