Prise d’alcool pendant la grossesse «Ce n’est pas

Prise d’alcool pendant la grossesse

«Ce n’est pas la “mère” à boire!»

selon la Dre Kelly

Serge-Jean Charles

LONDRES — Une étude britannique conclut que la consommation de quelques verres d’alcool par semaine au cours de la grossesse ne nuirait pas au développement intellectuel de l’enfant.

Cette étude, menée auprès de 11 513 enfants et de 2878 femmes, montre par ailleurs que la consommation de speeds, de cocaïne et d’héroïne aurait une incidence marquée sur la santé mentale des futures mères.

Aux fins des travaux de la Dre Yvonne Kelly de l’University College London, un groupe de femmes enceintes a été soumis à l’absorption de cocaïne par voies nasales. Sans surprise, celles-ci se sont avérées fort efficaces à l’aquagym.

Par contre, le groupe devant s’injecter de l’héroïne a eu peine à suivre et à consigner les instructions données dans les cours prénataux magistraux. Quant aux femmes auxquelles la consommation de speeds a été imposée, elles ont toutes fini dans un after hours, présentant d’évidents problèmes de comportement. L’une d’entre elles s’est même réveillée nue, le surlendemain, avec la photo ci-contre entre les dents, sur laquelle on la voit jouer du regard complice avec un inconnu, qui serait garagiste, d’après les indices décelés sur le cliché.

Au terme de l’étude, toutes ces futures mères, sans exception, ont consulté thérapeutes, psychologues et psychiatres. Certaines ont même dû suivre une cure de désintoxication. Ce qui a fait dire à la Dre Kelly, un verre de gin tonic dans chaque main lors de la conférence de presse, que comparativement à la consommation de drogues, prendre un ou deux verres d’alcool par jour pendant la grossesse, «ce n’est pas la “mère” à boire! [fou rire démesuré]».